Voici
quelques photos commentées des élèves en pleine activité
autonome....
Ne fuyons pas les
choses qui à première vue paraissent trop difficiles, voire
impossibles. Essayons de casser la difficulté.
Ici, par exemple, c'est l'étayage matériel de la règle
qui coulisse qui permet à des élèves de 5 ans l'utilisation
d'un tableau de 1600 cases !!!
Chacun
des enfants ci-dessous a réalisé un puzzle soit pendant
un "atelier puzzles", soit pendant le temps d'accueil, soit en
activité libre...peu importe en fait le cadre. Le travail a été
validé par le maître. L'élève vient alors librement
marquer son travail. Pour cela, il doit avoir conservé en tête
le codage du puzzle qu'il vient de faire (un nombre ou une lettre)
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L. a correctement positionné
la règle coulissante juste au dessous de son nom. Sur la règle
est reporté l'axe des abcisses avec le codage des puzzles.
L. a donc désormais sous les
yeux son tableau personnel à
double entrée !...le tableau général n'étant
au final que la juxtaposition de tableaux individuels !
"Casser la difficulté",
c'est tenter de trouver une solution, souvent un étayage matériel,
pour rendre accessible ce qui au départ ne l'est pas.
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Il lui suffit alors de repérer
le codage du puzzle réalisé, de prendre le feutre et de
cocher d'une belle croix la case concernée.
C'est merveilleux de voir à terme
les élèves s'appropier totalement cet outil. De nombreuses
autres situations de travail sur le tableau à double entrée
sont vécues... le tout permettant à l'élève
d'en comprendre non seulement le fonctionnement mais également
l'utilité...
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On voit très
clairement sur le tableau que certains élèves n'ont réalisé
aucun puzzle, d'autres énormément... Ce n'est pas un problème
en soi, on a le droit de ne pas aimer les puzzles! Mais souvent c'est
la peur de l'échec qui génère ce rejet.
Le fait de proposer un puzzle simple et d'aider l'élève
pour le rassurer permet souvent de débloquer la situation...
d'autant plus que l'enfant a bien envie, comme les autres, d'aller inscrire
sa croix!
Certains ont coché
des puzzles dans la partie droite du tableau, des puzzles donc déjà
bien difficiles (le maximum étant 100 pièces!)
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Le tableau se couvre de croix tout au long de l'année.
Une fois que les enfants ont compris
le système, d'autres tableaux sont mis en service... et cohabitent
dans la classe.
Le système des feuilles
de gestion viendra, dès le deuxième trimestre, compléter
le dispositif
Vous remarquerez les grandes plaques
de pin que j'ai fixées au mur et sur lesquelles il est aisé
de punaiser les feuilles de marquage.
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Les tableaux peuvent être utilisés pour
inscrire les fiches réalisées sur des jeux originaux
ou des jeux du commerce...Ici des labyrinthes, des lexidatas (dommage
on n'en trouve plus !), des logicos....
Manipuler une règle si longue n'est pas évident
au départ et nécessite une prise en main équilibrée
(Mine de rien on fait de la physique concrète en équilibrant
les forces exercées!)
Un tableau des responsabilités permet chaque
semaine d'afficher clairement les tâches de chacun....
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Les entêtes des tableaux sont
en fait dissociées des feuilles de marquage. En effet, il faut
chaque année repartir avec des feuilles vierges. En principe,
je les prépare au mois de juin afin de les avoir pour septembre,
dès les premiers jours de classe.
Les en-têtes, par contre, restent valables. Elles sont donc réutilisées
et ont donc été plastifiées.
Les tableaux sont source de discussions...on
les lit, on les commente, on compare.... tout cela favorise la cohésion
du groupe classe....
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Ce tableau, illisible sur cette photo,
(voir détails)
catégorise toutes les compétences travaillées en
GS.
Chaque compétence se décline
en indicateurs majoritairement observables sur le vif. Ainsi, lorsque
j'observe un élève en train de jouer par exemple et qu'il
me montre qu'il surcompte, qu'il trouve un complémentaire etc...
etc..., je peux sur le champ cocher cette compétence sur le tableau!
L'évaluation est individualisé et continue...et la compétence
pure n'est pas parasitée par d'autres comme c'est souvent le
cas dans l'évaluation sur fiches.
Les colonnes sans croix attirent mon
attention sur le fait que je n'ai pas traité telle ou telle compétence.
Les lignes avec peu de croix attirent
mon attention sur les élèves en difficulté...
Ce tableau n'est pas accessible aux
élèves. C'est le maître seul qui le remplit...
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